#Interview Nathalie Drean est fondatrice d’ALYPIA composée de deux départements RH et BI. Au sein d’ALYPIA RH, elle intervient auprès d’universités et d’écoles d’enseignement supérieur pour l’accompagnement et l’encadrement des jeunes en les sensibilisant au marché de l’emploi mais aussi sur des modules et thématiques RH, digital RH, communication, management, entreprenariat, commercial, encadrement de projets techniques.
Nathalie animera le masterclass “Comment devenir un bon (ou meilleur !) manager” avec Fireside le 2 octobre. Pour réserver votre billet c’est par ici : INSCRIPTION
Fireside : Pourriez-vous vous présenter ?
Nathalie Drean : Je m’appelle Nathalie Drean et je suis la co-fondatrice DRH et responsable commerciale d’une SSII/ESN pendant plus de 13 ans. J’ai ensuite fondé ALYPIA composée de deux départements RH et BI. Au sein d’ALYPIA RH, J’interviens auprès d’universités et d’écoles d’enseignement supérieur pour l’accompagnement et l’encadrement des jeunes en les sensibilisant au marché de l’emploi mais aussi sur des modules et thématiques RH, digital RH, communication, management, entreprenariat, commercial, encadrement de projets techniques…
J’encadre en labs universitaires des start-uppeurs en les accompagnant en tant que mentor dans la solvabilité de leur business modèle.
Pour les personnes en transition professionnelle, je les encadre soit dans une continuité, avec un changement de poste, soit dans une reconversion professionnelle.
Facilitatrice, personnal branding, je me démarque sur un marché, particulièrement sur celui des jeunes en immersion professionnelle.
Les générations Y et Z, les millenials seront à l’avenir les plus exposés aux transformations du marché du travail. La digitalisation créée de nouvelles exigences chez les recruteurs, d’où la nécessité d’adapter les formations et les dispositifs d’orientation à chaque profil. Enfin, les employeurs en restructuration ou des start-ups ont besoin de facilitateurs et d’accompagnateurs pour des profils en transition ou évolution professionnelle.”
Fireside : Comment l’humain a marqué votre parcours professionnel ?
ND : En lançant en tant que co-fondatrice mon ESN pendant 13 ans, je ne connaissais rien au métier. Il a très vite fallu que je me familiarise aux techniques de recrutement et surtout en tant que DRH et responsable commerciale que je sois particulièrement à l’écoute d’une population de salariés exigeante mais qui devait également répondre aux dicktats du marché du travail. Dans le cadre de mon activité il m’a fallu parfois gérer des situations humaines parfois compliqués et complexes.
A l’issue de cette expérience c’est ce vecteur humain que j’ai voulu préserver au travers de ma nouvelle activité que ce soit auprès des étudiants que j’accompagne au sein d’écoles et universités sur différentes thématiques.
C’est cette même proximité qui m’anime dans le cadre de mes dispenses d’ateliers au sein d’organismes de formation et d’entreprises et pour finir le fait d’échanger avec une réelle expertise lors de coachings individuels.
Fireside : Comment sensibilisez-vous les jeunes au marché du travail et particulièrement au Management ?
ND : Je sensibilise les jeunes par rapport aux nouvelles donnes du marché du travail, en leur dispensant les outils incontournables de la recherche d’emploi (cv, lettre de motivation…).
Je les accompagne aussi dans leur posture vis-à-vis d’un recruteur et dans le cadre d’une première immersion au sein d’une entreprise. Je les aide à valoriser leurs « hard skills » et « soft skills » et à analyser leurs attitudes et les réactions auxquelles ils doivent se préparer.
Je leur explique aussi les ressorts du marché du travail et suivant leurs spécialités, les éléments de l’écosystème dans lequel ils vont évoluer.
Enfin je contextualise des situations par le biais de simulations et d’études de cas afin de fluidifier leurs discours et j’appréhende aussi la partie gestion du stress.
Dans le cas spécifique de la sensibilisation au management, je sensibilise les jeunes aux ressorts du management, à leurs différentes formes ainsi qu’à la notion de gestion d’équipes et de gestion de crise en leur dispensant au-delà du pédagogique, des conseils, du vécu et de la mise en situation. Je fais souvent du parallélisme avec des exemples d’entrepreneurs ou de management spécifique ce qui leur permet de se projeter plus facilement.
Dans le cadre de reconversion nous travaillons sur le passif de la personne pour comprendre certains éléments cognitifs et certains paramètres qui auraient pu déclencher certaines situations. Pour une évolution nous nous basons sur l’expérience déjà acquise et les différentes plus-values qui permettront à la personne d’occuper une place de leader.
Fireside : Quels sont vos conseils pour les managers d’aujourd’hui ?
ND : Dans le contexte actuel du marché du travail, les conseils seraient multiples et dépendent du cas de figure du manager. Nous évoluons sur un marché en constante mutation et les évolutions futures vont complètement changer notre regard vis-à-vis de la façon de travailler mais également de communiquer. Déjà l’invasion du digital est primordiale et je conseillerai avant toute chose à tout manager de maîtriser ce paramètre c’est celui qui va conditionner les process de demain industriels et administratifs. Il est donc impératif de s’en affranchir car il va et il impacte déjà la majorité des fonctions transverses des sociétés quelles que soient leurs envergures. (Commercial, Ressources Humaines, Marketing, Communication…) et quel que soit le marché.
L’arrivée de l’intelligence artificielle et de la VR automatise de plus en plus de process en industrie mais également dans de nombreux secteurs et le fait de méconnaître les marchés peut-être déjà un facteur impactant.
Je leur recommanderai également de bien analyser leur marché pour bien se différencier et de bien mesurer leur retour sur investissement.
Je leur conseillerai également de favoriser la cohésion d’équipe mais de s’entourer de personnes patentées ou qui leur communiquerait l’expertise qui pourrait leur faire défaut.
De même les managers en devenir souvent méconnaissent les avantages gouvernementaux que ce soit en matière d’emploi ou d’aides substantielles à la création d’entreprises.
Beaucoup de structures incitent les jeunes à être leur propre patron et préfèrent sous-traiter plutôt que de créer de la valeur ajoutée sur l’emploi. C’est ainsi que dans beaucoup de profession, beaucoup de prestations sont dispensées et les jeunes sont souvent sollicités dans la création de statut d’auto-entrepreneur voir de vdi…
Il faut donc savoir grandir avec tous ces éléments.